mardi 20 septembre 2016

Université des Antilles: cette histoire de primaire, de quoi déprimer !

Voilà une idée a priori parée de toutes les vertus... la primaire.

On convoque les élections américaines encore que pas trop... car les candidats sortis des primaires n'y sont pas très présentables, en particulier l'éléphant et sa trompe...

On convoque les primaires de droite, de gauche en France...

Sur le pôle Guadeloupe de l'université des Antilles, on se dit donc qu'on va surfer sur cette vague... On va organiser, on ne sait pas trop comment, une primaire interne au pôle pour l'élection du futur président.

Faut-il rappeler que le-la Président-e d'une université est élu-e par le seul conseil d'administration, comportant, pour notre établissement, 2/3 de membres élus (personnels de l’établissement et étudiants) et 1/3 de personnalités extérieures nommés ou choisies ?

Du coup, une question naturelle: Quel rôle accordé à la société civile et professionnelle dans ces primaires ? l'Exclue-t-on de cette primaire ?

Peu importe, en fait, pour nos promoteurs de primaire qui en attendent un double bénéfice :
1) délégitimer tout candidat qui ne se plierait pas à cette primaire,
2) jouer pôle contre pôle, en cherchant à imposer au pôle Martinique un candidat primarisé.

Ceci pour tendre un peu plus l'atmosphère ; de là, conduire tout naturellement vers l'idée de l'ingouvernabilité de l'université des Antilles ; et puis, imposer l'idée d'une scission de l'université des Antilles pour voir enfin naître une université de Guadeloupe (dont le principal promoteur de la primaire se dit farouche partisan).

Le piège est un peu trop grossier! Mais les promoteurs de primaire semblent jouer sur le "plus c'est gros, plus cela passe" qui ne leur a pas mal réussi jusqu'à présent. Sauf que là, les oppositions internes se manifestent. Le bon sens arriverait-il à l'UA, pour vaincre les destructeurs de dignité ?





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